Les espèces du Saint-Laurent

© Robert Baronet

Poisson

Morue franche

Gadus morhua /  Morue de l'Atlantique, Cabillaud.

  • Statut de la ressource : en voie de disparition depuis 2010 (pour la population Sud-Laurentienne).
  • Type de pêche : filet maillant, chalut.

La morue franche a un corps long et fin, trois nageoires dorsales et deux nageoires anales. On la reconnait grâce à son barbillon unique et à sa ligne latérale d’une couleur plus pâle. Elle a un corps tacheté de couleur argentée.

On peut rencontrer la morue des deux côtés de l’Atlantique Nord. Du côté ouest, on peut la retrouver dans une zone étendue allant de la Caroline du Nord au Groenland. Elle se trouve près des fonds sablonneux ou rocailleux. Le juvéniles préfèrent les eaux peu profondes (moins de 60 mètres), les adultes se trouvent généralement en eau plus profonde (de 150 à 200 mètres).

Espérance de vie

Jusqu’à 25 ans.

Grandeur

100 à 200 cm.

Goût

Doux et légèrement sucré.

Texture

Chair maigre, à la texture floconneuse et fondante en bouche.

Balises

  • Chair blanche
  • Chair maigre
  • Floconneuse
  • Fond en bouche

Le chalut est un filet de forme conique qui est trainé par un bateau sur le fond de l’océan ou parfois dans la zone pélagique. Lorsqu’il est sorti de l’eau, la poche contenant le poisson capturé est vidée sur le pont du bateau. Dans le Saint-Laurent, le chalut est principalement utilisé pour la pêche des poissons de fonds et des crevettes. 

Cette méthode est une des moins sélectives et donc une des plus destructrices pour l’écosystème marin avec de nombreuses pêches accessoires. Des modifications ont été apportées afin de réduire les conséquences de ce filet. L’adaptation de la taille du maillage peut permettre aux poissons trop petits de s’échapper.

Le filet maillant est généralement suspendu dans l’eau et peut avoir différentes formes. Il va attraper les poissons qui vont essayer de passer à travers et qui vont s’emmêler par leurs branchies. Le filet peut être fixe ou dérivant et placé à différentes profondeurs selon l’espèce ciblée. Des flotteurs signalent la présence du filet ainsi que son emplacement.  

Cette technique de pêche présente une sélectivité relative grâce à la taille des mailles mais elle présente un risque élevé de prises accessoires. Des répulsifs acoustiques commencent à être mis en place afin d’éloigner les mammifères marins.  

La morue du sud du golfe Saint-Laurent étant en voie de disparition (évaluation du COSEPAC), il n’y a plus de pêche dirigée pour cette population. Il arrive toutefois qu’elles se retrouvent dans les filets comme prises accessoires lors d’activités de pêches ciblant d’autres espèces. Un total admissible des captures (TAC) de 1 000 tonnes est en place pour la population du nord du golfe (Côte-Nord et Terre-Neuve).

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