

© Robert Baronet
Hémitriptère Atlantique
Hemitripterus americanus
- Statut de la ressource : non évalué.
- Type de pêche : chalut (prises accessoires).
Le corps de l’hémitriptère est allongé et plus gros vers l’avant. Il possède des barbillons. Ses yeux sont gros et globuleux. Il a deux nageoires dorsales. Les deux premiers rayons de la première nageoire sont beaucoup plus longs que les autres rayons et la membrane entre les rayons donne l’impression d’une dentelle déchirée. La coloration de l’hémitriptère est marbrée, dans les teintes rouge sang à violet rougeâtre, chocolat ou brun jaunâtre ; le ventre peut être jaunâtre.
Il est commun le long de la côte extérieure de la Nouvelle–Écosse et modérément commun dans la Baie de Fundy. Il est répandu de façon clairsemée sur la côte du Cap-Breton et dans le Golfe du St-Laurent. L’hémitriptère est un poisson démersal, il vit dans les fonds rocheux, généralement à des profondeurs pouvant aller jusqu’à 200 mètres et à des températures variant entre le point de congélation et 15°C.
Espérance de vie
Non connue.
Grandeur
Jusqu’à 68 cm.
Goût
Saveur douce et délicate.
Texture
Chair ferme, blanche et floconneuse.
Balises
L’hémitriptère atlantique n’est généralement pas ciblé par les pêcheurs commerciaux, mais il est parfois capturé comme prise accessoire dans la pêche au chalut de fond pour la morue ou le flétan.
Le chalut est un filet de forme conique qui est trainé par un bateau sur le fond de l’océan ou parfois dans la zone pélagique. Lorsqu’il est sorti de l’eau, la poche contenant le poisson capturé est vidée sur le pont du bateau. Dans le Saint-Laurent, le chalut est principalement utilisé pour la pêche des poissons de fonds et des crevettes.
Cette méthode est une des moins sélectives et donc une des plus destructrices pour l’écosystème marin avec de nombreuses pêches accessoires. Des modifications ont été apportées afin de réduire les conséquences de ce filet.
L’hémitriptère atlantique n’est actuellement pas considéré comme une espèce préoccupante par les organisations de conservation, et sa population est considérée comme stable dans toute son aire de répartition.
Cependant, comme de nombreuses autres espèces de fond, il est vulnérable à la destruction de son habitat par des activités telles que le chalutage de fond et le dragage.