Les espèces du Saint-Laurent

Habituellement disponible frais au printemps.
Poisson

Gaspareau

Alosa pseudoharengus

  • Statut de la ressource : peu préoccupant.
  • Type de pêche : sennes, filets maillants, casiers, épuisettes.

Le gaspareau est un poisson qui ressemble au hareng. Il a un corps élancé. Son dos est vert grisâtre, et les flancs et le ventre sont argentés. La queue est fourchue. Le gaspareau porte une tache noire derrière la tête, au niveau de l’œil, et il a des scutelles (écailles cornées) sur le ventre, formant une quille. Les individus marins ont parfois des reflets dorés.

Le gaspareau se retrouve dans l’Atlantique Nord-Ouest, depuis le golfe du Saint-Laurent jusqu’à la Caroline du Nord.

Espèce anadrome – il passe de l’eau douce à la mer, mais revient en eau douce pour frayer – le gaspareau se retrouve également dans des cours d’eau de tout l’est de l’Amérique du Nord. Il existe également des populations confinées aux eaux intérieures dans les Grands Lacs. Dans les provinces du Canada Atlantique, on le retrouve surtout dans les grandes rivières. Le gaspareau fraie généralement dans les lacs ou dans les étendues calmes des rivières, à la fin du printemps.

Espérance de vie

De 3 à 5 ans.

Grandeur

Moins de 30 cm.

Texture

Chair blanche et ferme.

Balises

  • Chair blanche
  • Chair ferme

Le gaspareau est une espèce importante pour la pêche commerciale et récréative. Il est pêché au Canada à l’aide de diverses méthodes, dont des sennes, des filets maillants et des casiers. Le moment et les méthodes de pêche varient en fonction du lieu et de la réglementation.

La saison de pêche s’étend généralement de la fin mars ou du début avril à la mi-juin, coïncidant avec la fraie annuelle des gaspareaux dans les rivières et les ruisseaux d’eau douce.

En plus de la pêche commerciale, les gaspareaux sont également capturés par les pêcheurs récréatifs utilisant une variété de méthodes, y compris la pêche avec des hameçons et des lignes, des éperviers et des épuisettes.

Les populations de gaspareaux ont connu des déclins dans une partie de leur aire de répartition. Plusieurs menaces ont très probablement contribué à leur déclin, notamment la perte d’habitat due à la réduction de l’accès aux zones de frai due à la construction de barrages et à d’autres obstacles à la migration, à la dégradation de l’habitat, à la pêche et à l’augmentation de la prédation due au rétablissement des populations de bar rayé.

Les organismes de gestion des pêches s’efforcent de restaurer les populations de Gaspareau par des mesures telles que la construction de passes à poissons, la restauration de l’habitat et les limites de capture.

Dans certaines régions, comme celles des Grands-Lacs, le gaspareau a déjà été considéré comme espèce nuisible, à tel point que du saumon coho (Oncorhynchus kisutch), un prédateur important du gaspareau, a été introduit pour lutter contre la prolifération du gaspareau. Cela a contribué à l’augmentation de la pêche sportive au saumon dans ce secteur.