Les espèces du Saint-Laurent

Habituellement disponible frais à la fin de l’hiver et au début du printemps.

© Exploramer

Poisson

Éperlan arc-en-ciel

Osmerus mordax /  Éperlan, Éperlan de l’Atlantique

  • Statut de la ressource : vulnérable depuis 2005 par le gouvernement du Québec (population de l'estuaire).
  • Type de pêche : filets maillants en pêche commerciale, carrelet et épuisette en pêche récréative.

L’éperlan est un petit poisson allongé de coloration argentée, au dos vert pâle à vert olive. Ses écailles sont grandes. Hors de l’eau, l’éperlan a des reflets roses, pourpres ou bleus, d’où son nom d’éperlan arc-en-ciel. La nageoire dorsale est située au milieu du dos. La bouche, relativement grande, est garnie de dents pointues et la mâchoire inférieure est protubérante.

L’éperlan arc-en-ciel est largement répandu des deux côtés de l’Atlantique Nord, dans le Pacifique Nord-Ouest et dans l’océan Arctique, ainsi que dans de nombreux plans d’eau intérieurs.

Espérance de vie

Environ 7 ans.

Grandeur

Jusqu'à 35 cm.

En cuisine

Les éperlans arc-en-ciel sont un aliment populaire dans certaines régions du Canada et sont souvent servis entiers, poêlés ou frits, avec la tête et les os encore intacts.

Aujourd’hui, il existe de nombreuses recettes et méthodes de préparation et de cuisson des éperlans. Une recette populaire des Premières Nations est de le faire frire dans de l’huile de canola ou d’arachide après l’avoir enrobé d’une panure avec du jus de citron et du parmesan râpé (et quelques autres ingrédients de base).

Goût

Saveur sucrée.

Texture

Chair blanche et maigre. Texture finement floconneuse et moelleuse.

Balises

  • Chair blanche
  • Chair maigre
  • Fine
  • Floconneuse
  • Sucré

Le filet maillant est généralement suspendu dans l’eau et peut avoir différentes formes. Il va attraper les poissons qui vont essayer de passer à travers et qui vont s’emmêler par leurs branchies. Le filet peut être fixe ou dérivant et placé à différentes profondeurs selon l’espèce ciblée. Des flotteurs signalent la présence du filet ainsi que son emplacement.  

Cette technique de pêche présente une sélectivité relative grâce à la taille des mailles mais elle présente un risque élevé de prises accessoires. Des répulsifs acoustiques commencent à être mis en place afin d’éloigner les mammifères marins.  

Les populations d’éperlans arc-en-ciel de l’Atlantique ont diminué dans certaines régions en raison de la perte d’habitat, de la pollution et de la surpêche. Cependant, ils sont encore relativement abondants dans certaines régions et sont gérés par les autorités des pêches pour assurer leur durabilité. Le Québec conterait 7 populations distinctes d’éperlans (dont celle vulnérable du sud de l’estuaire).

La capacité de l’éperlan arc-en-ciel à se disperser est déterminée par la connectivité des lacs et des plans d’eau qu’il côtoie, expliquant la variabilité d’abondance des populations suivant leur situation géographique.

Néanmoins, les informations souvent insuffisantes sur les populations d’éperlan et leur évolution ainsi que la grande variabilité d’une population à une autre rendent cette ressource difficile à gérer.

Les peuples autochtones du Canada originaires des régions des Grands Lacs (lac Huron, lac Ontario et lac Supérieur, ainsi que du lac Érié voisin qui est encore bien connu pour ses éperlans aujourd’hui) étaient à la fois familiers et partiellement dépendants des éperlans arc-en-ciel en tant que source alimentaire de protéines et d’acides gras.

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