Les espèces du Saint-Laurent

Habituellement disponible frais d'avril à juillet.

© Jean-Christophe Lemay

Poisson

Capelan

Mallotus villosus

  • Statut de la ressource : non évalué.
  • Type de pêche : seine-bourse, trappe, fascine.

Le capelan est un poisson de petite taille, au corps élancé, qui ressemble beaucoup à l’éperlan. Le museau est pointu, la mâchoire inférieure déborde légèrement, la nageoire dorsale est haute et est suivie d’une petite nageoire adipeuse. Le dessus va du vert bouteille au vert olive, les côtés sont argentés sous la ligne latérale et le ventre est blanc argenté.

Dans l’Atlantique Nord-Ouest, son aire de répartition va de l’ouest du Groenland et de la baie d’Hudson, au nord, jusqu’au Maine, au sud. Il atteint sa plus grande abondance dans les eaux de Terre-Neuve. Depuis le début des années 1990, il est observé en plus grand nombre dans le sud du golfe du Saint-Laurent et sur le plateau néo-écossais. C’est un poisson pélagique, c’est-à-dire qu’il passe la plupart de son temps dans la colonne d’eau, en haute mer.

Espérance de vie

Jusqu’à 5 ans.

Grandeur

De 13 à 20 cm de long.

La senne-bourse est un grand filet largué par un bateau Il va venir encercler des bancs de poissons. Des flotteurs sont fixés sur la partie supérieure tandis que la partie inferieure est lestée et fermée (boursage) pour éviter la fuite des poissons par le fond. La bourse formée est réduite et les poissons vont être prélevés à l’aide d’une épuisette spéciale.  

Pour l’instant, il n’existe aucun relevé d’abondance dirigé spécifiquement sur le capelan de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Cependant, deux indices de dispersion sont calculés à partir des prises provenant des relevés annuels aux poissons de fond et à la crevette qui sont effectués en août et septembre dans le nord et le sud du golfe du Saint-Laurent. Les prises de capelan réalisées depuis 1990 par ces deux relevés démontrent clairement une importante expansion de la distribution géographique de l’espèce dans le golfe du Saint-Laurent. Cependant, comme ces relevés qui s’effectuent au chalut de fond ne conviennent pas exactement à la prise d’un poisson pélagique comme le capelan, il a été convenu de n’utiliser ces informations que pour évaluer la distribution et la dispersion de l’espèce, et non son abondance réelle.

Même s’il n’est pas possible pour le moment d’estimer la mortalité par la pêche, cette dernière n’a probablement pas d’effets détectables sur la population au niveau actuel des captures.

La pêche au capelan dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent s’est rapidement développée avec l’arrivée, vers la fin des années 1970, d’un marché japonais pour la femelle œuvée. D’une moyenne annuelle de près de 700 t, les débarquements d’alors sont passés à près de 10 000 t par année. La plupart des débarquements de capelan sont associés à une pêche à la seine bourse qui se pratique sur la côte ouest de Terre-Neuve.

Besoin d'inspiration?

Recettes en lien avec
le produit