Les espèces du Saint-Laurent

Habituellement disponible frais durant la saison estivale
Fruit de mer - Mollusque

Calmar à courtes nageoires

Illex illecebrosus /  Calmar à courtes nageoires, Calamar, Encornet nordique 

  • Statut de la ressource : Variable selon le succès de reproduction de l’année précédente.
  • Type de pêche : La turlutte

Dépourvus d’os, le calmar possède une coquille interne, nommé plume. La texture externe de la plume est rigide et poreuse pour la partie interne.
L’autre partie solide du calmar est le bec.

Le calmar vit dans la zone pélagique, à des profondeurs comprises entre 0 et 1000 mètres.

Espérance de vie

9 à 12 mois. Les calmars meurent en général après la période de reproduction.

Grandeur

18 à 27 cm pour les mâles, 18 à 30 cm pour les femelles, la croissance est rapide au rythme d’environ 1 mm par jour.

En cuisine

Les tentacules et le manteau peuvent être utilisés pour faire, entre autres, du calmar frit. Pour ne pas avoir un plat trop gras, il peut aussi être consommé farci, coupé en morceaux (pour les nageoires et tentacules), en rondelle, blanchi, cuit à la poêle. L’encre du calmar est également comestible. Finalement, les seules parties qui ne sont pas mangeables sont le bec et la plume.

Goût

Le calmar lui-même n'a pas un goût audacieux mais prendra les saveurs des épices utilisées lors de sa préparation. C'est pourquoi la marinade et l'assaisonnement constituent une partie importante du processus de cuisson.

Texture

La texture est tendre, mais peut aussi être caoutchouteux lorsqu'il est trop cuit. Si vous coupez le corps du calmar, préférez une coupe en longueur pour conserver la texture.  

Balises

  • Caoutchouteuse
  • Tendre

Utilisée dans la pêche aux céphalopodes tel que le calmar, la turlutte est installée au bout d’une ligne de pêche. Elle est composée de plastique semi plombé et muni d’une couronne d’hameçon au bout. Il s’agit d’une des plus anciennes formes de pêche encore utilisée aujourd’hui.

La ligne est déplacée de haut en bas, pour imiter le déplacement d’une proie et ainsi attirer le calmar. Cette méthode de pêche est effectuée la nuit avec des lampes très fortes pour attirer les céphalopodes.

Le calmar ne vivant qu’une année, les stocks sont variables d’une année à l’autre, selon le succès de reproduction.

Il n’était plus pêché au Québec depuis les années 80. Bien que 14 permis de pêche soient attribués à des madelinots et que l’espèce soit plus abondante dernièrement, dans le golfe, le volume pêché ne vaut pas l’effort et l’investissement pour les pêcheurs. Les calmars étaient et sont toujours principalement pêchés pour servir d’appât. Toutefois, c’est un produit en demande. Les importations d’un produit similaire (le calmar Ilex argentinus), frais comme congelé, représentaient, en 2020, 63 millions de $. Cela prendra encore des recherches et un (ré)apprentissage des savoir-faire pour trouver du calmar québécois (Illex illecebrosus) dans les assiettes locales. C’est sur la bonne voie !

Bonne source de protéines, minéraux et de vitamine B. C’est un produit peu gras et riche en oméga-3. S’il est consommé autrement que frit, il est pauvre en lipide. Les substances nocives comme le mercure sont accumulées dans la glande digestive qui ne se mangent pas. Il n’y a donc que peu de risque à consommer le calmar.